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Un cartable écologique et équitable…


Un cartable écologique et équitable

 « Le contenu des cartables mérite qu’on y regarde d’un peu plus près que ce soit d’un point de vue environnemental ou social.

Copyright NoireôNaturel

Copyright NoireôNaturel

La rentrée est une période commerciale intense dont l’augmentation du coût effraye les parents… et aiguise les appétits des marques que ce soit pour les fournitures scolaires, les vêtements ou les goûters. Celles-ci ont en effet fait des enfants une cible particulièrement convoitées pour doper les ventes de produits gadgets souvent chers et… écologiquement et socialement redoutables. Ainsi, les nouveautés et les marques peuvent faire grimper le panier de la rentrée de 50% à 100%.

Dès lors entre économie, satisfaction des enfants, protection de l’environnement et de la santé, prise en compte des conditions sociales de fabrication, comment s’y retrouver ?

La composition d’un cartable « responsable » constitue une belle occasion d’appréhender de façon globale ses habitudes de consommation et d’adopter de nouvelles habitudes d’achats et d’utilisations.

Quelques pistes pour changer d’habitudes

  • Faire l’inventaire des fournitures des années passées non utilisées : certaines d’entre elles peuvent encore servir. Pensez aussi à ré-employer les cahiers qui ont été peu utilisés.
  • Apprendre à l’enfant à gérer son stock de fournitures pour éviter le gaspillage.
  • L’école est le deuxième lieu d’éducation à l’environnement après la famille : profitez de la rentrée pour sensibiliser les enfants aux question environnementales (composition des produits) et sociales (condition de fabrications). Vous rendrez vos enfants plus attentifs à leur santé, à la qualité de leur environnement et les amènerez à devenir des consommateurs avertis, des citoyens responsables.
  • Choisir des fournitures utiles, réparables, réutilisables et respectueuses de l’environnement en matière naturelle comme le bois, le métal, ou le cuir ou en matériaux recyclés et sans produits toxiques.
  • Privilégier les fournitures portant des labels (FSC, NF Environnement, recommandation Ökotest …).
    L’éco-label NF environnement pour les fournitures scolaires (cahiers, carnets, blocs, couvertures, feuillets mobiles et intercalaires) garantit : leur aptitude à l’usage, la réduction de la consommation d’énergie et des émissions dans l’air et l’eau lors de leur fabrication, la réduction des substances dangereuses utilisées pour les encres, les colles, les agents de nettoyage et les solutions de mouillage lors de l’impression, l’amélioration de la gestion de l’environnement (gestion des déchets, des effluents, formation du personnel…).
  • Méfiez-vous des économies de court-terme qui poussent à acheter du matériel à bas prix qu’il faudra changer plusieurs fois en cours d’année.
  • Dans la mesure du possible privilégiez les articles issus du commerce équitable.

Des achats écologiques

Pour acheter écologique sur un marché dominé par le plastique, les gadgets et le gaspillage organisé, marqueurs, surligneurs fluo, crayons de couleur et de papier, doivent être évalués selon différents critères : toxicité éventuelle, qualité et durabilité, impact sur l’environnement lors du cycle de vie (de la fabrication à la destruction), solidité, conditions de fabrication … Concernant l’emballage, privilégiez les achats en vrac ou les emballages en carton recyclé.

Cartable et trousse

cartable écologique

Pour le cartable ou le sac à doc, rien de tel que le cuir ou une fibre 100 % naturelle, telle que le chanvre biologique coloré avec des teintures naturelles.

Le point de vue de NoireôNaturel : N’achetez un nouveau cartable que si nécessaire, c’est bien plus écologique et économique !!!

Pour les trousses il en existe un large choix en cuir ou tissus. On peut aussi opter pour le plumier en bois ou métal ou fabriquer soi-même un exemplaire unique a partir d’une boîte ou de chutes de tissus.

Matériel d’écriture

Il est préférable d’éviter les articles jetables et contenant des matières toxiques. Pour cela préférez ceux portant la mention « CE » et, sur l’emballage, la mention « Norme européenne EN71 de sécurité« . Cela veut dire que ces produits satisfont à la réglementation relative à la sécurité des jouets qui fixe les exigences chimiques, physiques et mécaniques à respecter par le fabricant.

Crayons à papier : Choisir des porte-mines rechargeables (prévoir les mines) et solides plutôt que des crayons classiques. Sinon, choisir des crayons en matériau naturel et non traités (ex bois FSC ou carton recyclé). Choisir une mine graphite sans métaux lourds.A proscrire, le porte-mine en plastique jetable.

Crayons de couleur et peinture : pour les crayons de couleur et la peinture, on choisira des crayons non teintés et non vernis, portant de préférence la mention « CE » et des peintures naturelles avec des colorant alimentaires.

Taille-crayon: Le taille-crayon en bois non traité et portant le label FSC avec un réservoir en carton recyclé doit être privilégié.

Stylos plume et stylos bille : le stylo à réservoir est préférable à celui à cartouches, mais il existe des cartouches rechargeables. Abandonnons les stylos à bille jetables. Préférons leur les rechargeables (type roller ball).

Feutres : choisissez des feutres lavables sans produits toxiques à base d’eau ou d’alcool et de colorants alimentaires.Afin de prolonger leur vie il faut penser à les refermer immédiatement après usage.

Marqueurs et surligneurs : Aucun marqueur ne présente par la force des choses une image écologique : constitué de plastique, emballé dans du plastique, etc. Du fait de leur toxicité (présence de solvants organiques et de métaux lourds) repérables à leur forte odeur, la plupart des marqueurs sont à éviter. Néanmoins, certains sont plus écologiques que d’autres. Il faut les choisir à base d’eau ou d’alcool (pour certains usages) et rechargeables. On peut aussi remplacer les marqueurs par des crayons de couleur fluorescente. Certains fabricants proposent des surligneurs rechargeables, à mine large et arrondie, dont le corps est en bois ou en polypropylène (moins dommageable pour l’environnement que le PVC).

Effaceurs, gommes et correcteurs

Effaceurs, gommes et correcteurs : Mieux vaut choisir une gomme en caoutchouc naturel non teinté (beige opaque) qu’une gomme en plastique. Evitez les gommes souples aromatisées : elles sont dangereuses car les enfants, attirés par leur odeur agréable, peuvent les sucer et les avaler. Evitez les gommes avec étui, celui-ci ne servant à rien.
Les effaceurs d’encre contiennent du savon, de la soude et du thiosulfate de sodium, parfois même du formaldéhyde, des substances qui ne sont pas sans risque. Il ne faut donc jamais les mettre en bouche pour les humecter même s’ils se dessèchent. Les correcteurs liquides sont composés de solvants toxiques (signalés par la croix de St. André : croix noire sur fond orange). Dès lors, préférons ceux à base d’alcool ou d’eau. Attention, ce type de produit n’est pas adapté à une utilisation par des enfants. Ils sont d’ailleurs interdits dans certaines écoles. Dernièrement sont apparues sur le marché les souris correctrices. Il en existe des rechargeables.

Papeterie

Blocs, cahiers, feuilles,… tous sont disponibles en papier 100% recyclé, non blanchi. Pour les classeurs , pochettes ou chemises, prenez du carton recyclé avec des coins renforcés. Il existe du papier couvre-livre en matériaux recyclés et des Post-it en papier recyclé repositionnables. Même recyclé, le papier ne doit pas être gaspillé. Notre consommation peut être réduite : en écrivant des deux côtés du papier, en récupérant les feuilles encore vierges des vieux cahiers pour les brouillons. Et pensez à participer aux collectes sélectives des vieux papiers.

Colles et rubans adhésifs

La toxicité des colles est due principalement aux résines et solvants qu’elles contiennent. Les solvants organiques tels que le toluène, le formaldéhyde, l’acétone sont volatiles et responsables de l’odeur caractéristique de certaines colles. Leur inhalation est dangereuse. Pour les utilisations courantes, une colle sans solvant, à l’eau, suffit amplement. Mieux vaut la choisir dans des pots ou des flacons de grande contenance, si possible avec le label allemand Ökotest. Les rubans d’adhésif écologiques sont sans PVC et sans solvant. Le dévidoir est en bois ou en matière recyclé. Ces rouleaux de papiers adhésifs peuvent être en cellulose ou en caoutchouc.

Petit matériel

Compas : choisissez un compas en bois naturel labellisé FSC par exemple ou en métal.

Agrafeuse : Les agrafeuses sans agrafes fonctionnent par découpe et par pliage : la machine fait une entaille dans les feuilles et replie le papier derrière. L’agrafeuse ne fonctionne qu’avec une quinzaine de pages maximum. Le gros avantage est qu’il est possible de détacher les feuilles facilement sans instrument.

Calculatrice : il existe des calculatrices solaires ou à eau.

Règles et équerres : règle en bois non vernie et non teintée ou règle en métal.

Ciseaux : ciseaux en métal avec des manches en ABS recyclés. L’ABS est un plastique noble qui allie résine et élastomère et qui donne un aspect brillant, esthétique, très résistant aux rayures et facile à nettoyer aux produits.

Tableaux et Ardoises : privilégiez l’ardoise avec des craies.

Tabliers: vous pouvez trouver des tabliers en tissus bio ou utiliser une vieille chemise que vous pouvez personnaliser.

Les goûters

Ils induisent de plus en plus de briques, canettes, papiers, plastique, aluminium, etc. Réhabilitez les boîtes à tartine, les bouteilles en plastique réutilisables ou bien les gourdes ». Pour aller plus loin.

Srce Ecosapiens

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Pas besoin d’être bobo pour pratiquer les vacances écolo…

Ca y est les grandes vacances sont là, et sur le pas de la porte, les galets, la plage ne sont pas loin, les effluves de vanille se font déjà sentir…
NoireôNaturel a trouvé cet excellent article sur la toile pour penser ses vacances autrement !!! Vous trouverez également des agences de voyage qui pratiquent l’éco-tourisme, en attendant, voici des conseils malins pour être en vacances de façon « responsable »…

A noter : NoireôNaturel se met en modes vacances alors ne soyez pas surpris, il n’y aura pas de nouveaux articles les trois premières semaine d’août…
En attendant, nous vous souhaitons tout de même une bonne lecture, visitez également NoireôNaturel.com et surtout passez d’excellentes vacances, et ne soyez pas « verts », il faut pratiquer des vacances vertes pour préserver notre belle planète bleue !!!

© zinetoon – Fotolia.com

© zinetoon - Fotolia.comVacances Ecolo

Partir pendant les vacances est devenu une exigence dans notre société. Nous voyageons toujours plus, vers des destinations proches ou lointaines. Des déplacements et des séjours qui ont évidemment un impact sur notre environnement. Pour profiter des vacances tout en respectant la planète, voici quelques astuces simple et faciles à mettre en pratique.

Avant le départ

Tout commence avant même le départ. Que vous partiez plusieurs semaines ou seulement quelques jours, mieux vaut adopter certains réflexes utiles (et économiques).

Débranchez tous vos appareils électriques. Si possible videz votre congélateur et votre frigo auparavant afin de les débrancher durant cette période car ceux-ci sont les plus grands consommateurs d’énergie. Par contre, si votre congélateur n’est pas vide et que vous devez le laisser branché, remplissez-le, au besoin de boîtes vides : un congélateur refroidit le vide, donc plus le congélateur sera plein, moins il consommera.

Eteignez aussi votre chauffage (d’ailleurs, pour les vacances d’été, il devrait être coupé depuis longtemps…). Si vous partez l’hiver et que vous souhaitez éviter un trop grand froid dans votre habitation, réglez le thermostat au minimum (par exemple sur 10-12°).

Veillez à fermer correctement vos portes et fenêtres – pas que pour les voleurs – en vérifiant aussi l’isolation.

Coupez également l’eau (une fuite soudaine fera autant mal à votre portefeuille qu’à la planète).

Pas besoin de partir loin

Passer des vacances près de chez soi peut aussi être l’occasion de redécouvrir sa région ou des lieux touristiques charmants et festifs que l’on n’a pas le réflexe de fréquenter en période de travail.

Les coins de campagne, les rivières, les plans d’eaux, les ballades, les manifestations organisées pendant les vacances… On évite ainsi de dépenser trop d’argent et d’essence dans les transports tout en se dépaysant et en faisant des choses que l’on a pas l’habitude de faire.

On pourra aussi préférer les endroits « proches » (Andalousie, Europe de l’Est…) aux destinations plus lointaines (Phuket, Amérique Latine…)

L’art de voyager

Pour ceux qui choisissent une destination lointaine mais veulent quand même agir pour l’environnement, mieux vaut opter de préférence pour les voyages en train, qui sont de loin les modes de transport les plus écologiques. Et plus vous réservez tôt, plus le prix est bas (par exemple, les billets prem’s de la SNCF).

Les trajets en avion de moins de quatre heures sont les plus nocifs car un avion consomme énormément au décollage et qui dit petites distances dit aussi plus de décollages. Les avions produisent le plus de dioxine de carbone par personne sur ce type de trajets, suivent la voiture, les trains et les bus.

Prendre un TGV entre Paris et Marseille ne pollue pas plus qu’un A/R de 25 km pour aller au boulot… Et vous pouvez Compenser votre co2.

Choisir un hébergement respectueux

De plus en plus de formules d’hébergement (hôtels, campings…) modifient leurs mauvaises habitudes pour mieux respecter le milieu.

Ils font attention à la consommation d’eau, d’énergie; ils limitent leur production de déchets; ils engagent leur personnel parmi la population locale…

Ces hébergements essayent également de créer un environnement sain, par exemple en utilisant des produits de nettoyage plus respectueux de la nature.

Renseignez-vous avant de réserver, et privilégiez ceux qui offrent le plus de garanties écologiques. Sinon préférez les petits hôtels locaux ou les campings aux grands resorts qui sont de grands gaspilleurs d’eau et d’énergie.

La lessive

Si vous ne changez pas vos serviettes ou vos draps quotidiennement chez vous, pourquoi changer vos habitudes en vacances?

Lorsque vous séjournez dans un hôtel, demandez donc à ce qu’on ne change pas quotidiennement vos sorties de bains, serviettes ou draps.

Certains hôtels le font d’ailleurs déjà.

Le comportement

En vacances, on oublie parfois certaines bonnes habitudes… parce qu’on est en vacances, mais la planète ne l’est pas !

Par exemple, éteindre les lumières quand on quitte la pièce, fermer le robinet pendant qu’on se brosse les dents…

Ce n’est pas parce que la consommation est souvent comprise dans le prix que cela autorise à gaspiller.

De même, on ne jette pas nos papiers et détritus dans notre jardin, alors respectez les lieux que vous visitez (forêts, plages, sites historiques…) : utilisez les poubelles ou rangez vos déchets dans votre sac en attendant d’en trouver une.

Les photos

Les appareils photos numériques ont plus d’un avantage, pas besoin de les énumérer.

Mais aviez-vous déjà pensé à l’impact écologique de ces derniers? Pas de gaspillage de papier et de produits chimiques nocifs, vous n’imprimez que les photos dont vous êtes satisfaits.

Les transports locaux

Pour visiter une ville ou aller à la plage, les transports locaux peuvent se révéler plus qu’attractifs: pas besoin de chercher sa route dans un ville que l’on ne connaît pas, ou pendant des heures une place de parking (ni de payer pour celle-ci), ou de reprendre une voiture surchauffée en fin d’après-midi.

Vu le prix de l’essence, les transports en commun sont aussi plus économiques. Certains hôtels et campings proposent d’ailleurs des navettes régulières vers les centres des villes ou vers la plage.

De même, rien ne vous empêche de vous déplacer en marchant, en vélo… un peu d’exercice avant de parvenir au sable chaud ne peut que vous faire du bien.

Les souvenirs

Qui n’aime pas ramener un souvenir de ses vacances?

Rien ne vous empêche pourtant de vérifier d’où proviennent ces cadeaux. Acheter un t-shirt made in China en Espagne n’a rien de très espagnol…

Privilégiez les produits locaux, vous aiderez en même temps l’économie régionale.

Conclusion

Que ce soit en vacances ou chez nous, certains petits gestes écologiques peuvent faire la différence.

Le statut de touriste n’autorise pas à faire tout et n’importe quoi. Le respect de soi passe aussi par le respect des autres, ne l’oublions pas.

Les vacances sont l’occasion de visiter des lieux magnifiques, faisons donc en sorte qu’ils le restent, pour ceux qui y habitent et pour notre propre plaisir.

Srce : Eco-malin

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