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Achetez un rouge à lèvres Viva Glam de chez M.A.C et faites une bonne action !
Depuis 1994, le Fonds SIDA M·A·C (M·A·C AIDS Fund) vient en aide aux hommes, aux femmes et aux enfants touchés par le VIH-SIDA. En développant la même année le rouge à lèvre VIVA GLAM, MAC décidait de reverser chaque centime du prix de vente du rouge à lèvres au Fonds SIDA M·A·C. Avec un total de six teintes du rouge à lèvres VIVA GLAM et de deux teintes du lipglass vendus maintenant partout dans le monde et à travers un programme annuel « Kids helping Kids », MAC Cosmetics a reversé à ce jour plus de $128 million (US) au Fonds SIDA M·A·C. Le Fonds SIDA M·A·C est au cœur et à l’âme de la société – avec ses employés qui donnent leur temps, leur énergie et leur talent pour aider les personnes touchées par le VIH-SIDA partout dans le monde.
SIDACTION AUX ANTILLES : FOCUS
« À quoi servent vos dons ?
La règle des 50/50
L’ensemble des fonds nets collectés lors du Sidaction 2010 permettra à l’association de poursuivre ses engagements en redistribuant les fonds de manière égale : 50% pour la recherche et 50% pour des programmes de prévention et d’aide aux malades en France ainsi que dans 33 pays en développement.
Quelques exemples d’utilisation de votre don
– 15 euros permettent d’accompagner un adolescent séropositif dans la prise de ses traitements et de le soutenir dans l’élaboration de son projet de vie.
– 20 euros permettent de fournir à une maman séropositive du lait maternisé pour son bébé pendant un mois. Ainsi la maman n’allaitera pas son enfant et ne prendra pas le risque de le contaminer.
– 30 euros permettent à un malade de bénéficier de la visite à domicile d’une infirmière 1 fois par semaine, pendant un mois.
– 40 euros permettent de fournir des colis alimentaires pendant un mois à une personne séropositive en situation de précarité.
– 50 euros permettent d’accueillir en halte-garderie un enfant séropositif ou ayant des parents séropositifs pendant un mois.
– 60 euros permettent à un malade africain de bénéficier d’une trithérapie pendant un mois.
– 70 euros permettent de mener une action de prévention dans une classe de trente élèves.
– 100 euros, c’est le coût d’un atelier d’éducation nutritionnel pour 50 femmes séropositives en Afrique subsaharienne.
Et chez nous ? Les projets financés par Sidaction en 2009.
« Action sida Martinique »
18 formations de professionnels et de bénévoles sont assurées chaque année. Elles comprennent quatre programmes :
– Intervention à domicile ou en établissement auprès des personnes.
– Connaître et comprendre la maladie – aider et orienter les personnes.
– Relais de prévention de proximité.
– Formation des membres. Le projet d’aide et de soutien comprend des ateliers de relaxation et un projet « SMS VIH et proches » qui vise à soutenir, à encourager et à véhiculer des informations.
Les ateliers thématiques visent à créer les conditions de rencontre et d’échange entre personnes vivant avec le VIH. Les thèmes des différents ateliers sont choisis par les personnes concernées et leurs familles.
« Asociacion latinos unidos »
Permanence d’information, de prévention et d’écoute pour les femmes prostituées de Fort-de-France. L’association présente une demande de reconduction pour son action de prévention et d’accès aux droits et aux soins, menée auprès des femmes migrantes prostituées. Elle intervient dans le quartier des Terres Sainville. Le public visé par cette action est composé de femmes migrantes prostituées (150 à 200 femmes identifiées, essentiellement originaires de la République Dominicaine). L’association développe une action de santé communautaire portant sur la réduction des risques sexuels (VIH et autres IST). Elle propose des permanences d’accueil, d’écoute et d’orientation.
« Fanm pou Fanm
Coordination et suivi des actions de réduction des risques sexuels.
L’action porte sur l’accompagnement des femmes relais de différentes communautés dans la mise en place d’actions de santé et le suivi d’animatrices de groupes de paroles. Ces opérations concernent la santé sexuelle, les relations hommes/femmes et intègrent la prévention du VIH (négociation des moyens de protection). Elles peuvent prendre des formes diverses selon les femmes concernées et les opportunités qui surviennent.
Dans le cadre de la 15e édition, Entraide Gwadloup’ et Sidaction s’installent en plein coeur de Pointe-à-Pitre. Carénage et Chemin-Neuf seront le théâtre de deux jours d’information et de sensibilisation, aujourd’hui et demain.
Pour ceux qui luttent contre le sida, le temps fort annuel reste le Sidaction. La manifestation, qui fête cette année ses 15 ans, est relayée aujourd’hui et demain en Guadeloupe. Pour cette édition, deux quartiers pointois seront au centre de l’opération. « Pendant ces deux jours, de 10 à 17 heures, nous tiendrons des stands d’information à Carénage et Chemin-Neuf, explique Cécile Henné, infirmière à Entraide Gwadloup’. Des films traitant de toutes les infections sexuellement transmissibles, essentiellement le sida VIH, seront D diffusés. Nous distribuerons, d aux piétons et aux automobilistes, des sacs contenant des préservatifs féminins et masculins et de la documentation. »
« C’est un quartier très populaire, proche de la fac, proche du centre-ville, qui voit passer un peu tout le monde. Il faut éviter de stigmatiser un quartier. Certaines choses sont dites sur Carénage et ne montrent pas le côté positif et valorisant du coin. Il faut aussi dire qu’en Guadeloupe ce ne sont pas les étrangers qui amènent le VIH, précise Emmanuelle Barthélémy, représentante locale de l’association Sidaction, chargée de mission pour les Dom. Les chiffres montrent qu’en Guadeloupe, 63% des contaminés sont d’origine française.
Faire reculer la discrimination
L’association Entraide Gwadloup’ implique la communauté de Saint-Domingue à cette manifestation pour lutter contre cette stigmatisation. « La communauté de Saint-Domingue, qui travaille avec nous depuis trois ans nous accompagne dans cette action » , explique Max Mélin, président d’Entraide Gwadloup’.
Par ailleurs, l’association tiendra aussi un stand au restaurant La Comida, en face de l’université, à Fouillole, aujourd’hui, pour cibler le public des étudiants.
Ceux qui le souhaitent pourront également faire leurs dons sur place pendant les deux jours.
« L’association Sidaction est bien consciente de ce qui se passe actuellement dans les Dom. Nous voulons mettre en lumière toute la solidarité qui est à l’oeuvre dans un moment comme celui-là pour faire reculer l’épidémie » , explique Emmanuelle Barthélémy. Un travail d’information nécessaire puisque la Guadeloupe reste le deuxième département français le plus touché après la Guyane. « Il faut trouver collectivement des stratégies de prévention et des actions pour faire reculer la discrimination » , ajoute Emmanuelle Barthélémy ».
Srce MAC et France Antilles
